Guillaume Slizewicz

© Sam Gilbert

Guillaume Slizewicz parle un langage technologique mais raconte une histoire émotionnelle. Il traduit des questions sociales complexes, de la qualité de l'air local à la surveillance en ligne, en objets et installations qui combinent des (im)matériaux numériques et physiques. Le verre, les algorithmes, le bois, les sciences sociales, la céramique, les circuits imprimés, la littérature, la photographie, le code, un jardin botanique, les robots, les voix d'ordinateur, la lumière - dans l'esprit et les mains de Guillaume, ce sont tous des matériaux à façonner pour créer des expériences engageantes pour tous les publics, de l'amateur·ice intéressé·e au·à la spécialiste exigeant·e. Actuellement, Guillaume se concentre sur la notion d'électronique vernaculaire, ou comment donner aux nouvelles technologies une forme et un contenu spécifiques. En 2023, cela ressemblera à des circuits imprimés en céramique ; en 2024, qui sait ?

Après avoir obtenu son diplôme en politique, philosophie et économie en 2012, Guillaume a travaillé comme stratège et consultant pour différentes agences et client·es qui cherchaient à innover dans leurs relations avec leurs publics. Au cours de ces années, il s'est orienté vers le design thinking, la conception de produits et enfin la visualisation de données et l'apprentissage automatique, ce qui l'a amené à compléter un BA en technologie de production à l'École de design et de technologie de Copenhague (KEA) et un stage avec le studio de design interactif Superbe à Namur. 
Arrivé à Bruxelles, il a commencé à travailler comme chercheur en design pour le groupe de recherche Urban Species de la LUCA School of Arts et de l'ULB à Bruxelles. Parallèlement, il a créé son propre studio en 2020 pour créer, produire et exposer des projets de design plus artistiques qui réfléchissent aux relations plurielles entre la technologie, la nature et la société. Travaillant souvent au sein de collectifs tels que Algolit, Anaïs Berck ou Tropozone, le travail de Guillaume Slizewicz a été présenté par des institutions telles que le Design Museum (Gand), Kikk (Namur) et BioArt Labs (Eindhoven), par des universités à Bruxelles, Bâle et Hong Kong, ainsi que dans des lieux populaires profondément ancrés dans le tissu urbain local, tels que Biestebroekbis, La Maison du Livre St Gilles et Constant à Bruxelles.

 

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